Bon ben voilà…on est de retour en
France et on a déjà partagé un apéro avec certains d’entre vous ou une raclette
avec d’autres. Mais avant de finir ce blog revenons sur nos derniers mois passés
sur la terre des kiwis.
Pendant 10 mois nous avons vécus
à Wellington, ville charmante, animée et culturelle. Une ville à taille humaine
qui se traverse facilement à pied, la mer, ses baies multiples et variées et un
cadre de vie agréable. Mais Wellington n’est pas surnommée
« Windy Welly » pour rien et l’on se rappellera surtout des
rafales de vents permanents qui s’engouffrent dans la ville a plus de 100km/h.
Petite vidéo sur Wellington avec des rafales:
Wellington a aussi été l’occasion
de nous reposer de notre voyage de l’Asie du Sud Est et de nous faire une
expérience de travail « longue durée ». On a fait de nombreuses rencontres
intéressantes et retrouvé notre train train quotidien, boulot –dodo sans
oublier le « after work » le vendredi.
Mais comme d’habitude, dur de
rester en place alors à la suite de 9 mois en tant que « programme
coordinateur » pour le gouvernement nous décidons de donner notre
démission. Une soirée de départ fêté comme il se doit nous reprenons la route
pour le Northland.
Le Northland
En quittant Auckland vers le Nord
on pénètre dans le Northland, une des bases de la colonisation des Maorie puis
lieu de la signature du traité entre indigènes et la Couronne Britannique
Tawharanui Regional Park sera
notre premier arrêt. Un concentré de plages, de forêt endémique, de falaises et
d’espèce d’oiseaux natifs depuis qu’une clôture spéciale les protège des
prédateurs. Une belle route nous amènera ensuite à Whangarei Heads.
Le lendemain, une route non
goudronnée pour rejoindre le village de Whananaki met notre van à rude épreuve.
On sera heureusement récompensé par une vue et une petite randonnée qui en
valait plus ou moins le détour. Le village est séparé en deux par l’estuaire
par une longue passerelle en bois.
On rejoint « The farm »
à Whangaruru, une ferme familiale offrant une expérience unique : quad,
motocross, traite des vaches, cheval, kayak et diner familiaux. On se sent
comme chez nous, les prix sont plus qu’abordable et l’ambiance bonne enfant.
Ici il y a la famille et ses nombreux enfants, des woofers, des backpackers,
des voyageurs et tout le monde met la main à la pâte. Le lendemain on se laisse
convaincre par une randonnée à cheval. Ici on monte à dos nus sans selle, alors
que Fem retrouve ses compétences de cavalière Julien fera une belle chute lors
de la partie galop.
Après quelques virages serrés on arrive au petit village côtier de Matauri Bay qui abrite une petite communauté locale vivant dans des caravanes face à la mer ou dans des maisons luxueuses sur les pentes environnantes. L’ascension du petit sommet devant la baie nous offre un panorama à couper le souffle ainsi qu’un mémorial du fameux Rainbow Warrior : bateau de l’organisation Greenpeace en escale à Auckland pendant sa campagne contre les essais nucléaires français dans le Pacifique…coulé par les services secrets français en 1985.
Doubtless bay et sa célèbre plage
déserte de Matai Bay.
Direction Cape Reinga, seul cap
de la pointe nord accessible en voiture. C’est entre deux averses que l’on part
rejoindre le phare et admirer la rencontre entre le Pacifique et la mer Tasman.
Une autre accalmie nous permet de faire une courte marche sur les immenses
dunes, et sans oublier la fameuse plage de 90 miles beach. Le temps n’est
décidément jamais au rendez-vous à l’Ouest.
On continuera notre route via le
Waipoua forest. Cette forêt abrite les deux tiers des kauris adultes encore sur
pied après l’abattage de plus de 96% entre le 19è et 20è siècle. Tane Mahuta
est le plus grand Kauri au monde : 51m de hauteur et 13,77m de circonférence.
Te Matua Ngahere est moins grand
mais bien plus âgé, près de 2000 ans. : 16m de hauteur et 16, 41m de
circonférence.
Alors que le soleil est de retour
on reprend la route vers Auckland avec un dernier arrêt chez Robyn rencontrée
lors de notre voyage dans le sud. Robyn et sa famille accueille des animaux de
ferme mal traité et leur redonne la santé et une nouvelle vie. Le soir on
partage un bon dîner, des récits de voyage et on cajole les animaux.
On ne pouvait pas quitter la
Nouvelle-Zélande sans avoir vu les All Blacks et le fameux Hakka ! C’est
donc le match attendu All Blacks-Australie que l’on s’offre. Un bon match
remplit de suspens et gagné haut la main pars les All Blacks. On sera tout de
même déçu de l’ambiance très calme qui régnait dans le stade.
La péninsule de Coromandel
Tout au long de la péninsule,
s’offre une nature exceptionnelle, où contrastent le bleu de l’océan, le blanc
des plages et les falaises. La région compte quelques une des plus belles
plages de l’île du nord.
Le temps étant avec nous, nous
décidons d’emprunter le Kauaeranga Kauri Trail, randonnée-phare qui se fait en
1 jour. Le sommet des Pinnacles offre un panorama exceptionnel sur les deux
côtés de la péninsule.
La route qui mène à Coromandel
town est superbe et serpente entre la mer et les collines.
Enfin, nous arrivons à la célèbre
ballade de Cathédrale Cove qui est l’un des sites Néo-Zélandais les plus
photographiés. Voyager en hiver à tout de même ses avantages puisque que nous
croiseront que quelques touristes.
Le lendemain on traverse une zone
industrielle et portuaire pour atteindre le Mont Maunganui. Bien que cet
environnement ne nous donne pas franchement envie de monter ce mont, l’arrivé
au sommet nous récompensent d’un panorama à couper le souffle sur la péninsule
et l’océan pacifique.
Rotorua est notre dernier arrêt
avant de repartir en direction de la France. On se laisse convaincre de rester
au camping avec l’offre hivernale de 4 nuits pour le prix de 3 avec piscine
thermales inclus. En effet, Rotorua est au cœur d’une zone volcanique très
active où les manifestations géothermiques sont très nombreuses. Il règne donc
une odeur permanente de soufre : comprenez d’œufs pourris ! De la
fumée s’échappe des égouts et des nombreux petits lacs et on trouve aussi des
lacs de boues brulantes.
Notre voyage aux pays des kiwis
se termine donc de façons plutôt relaxantes avec les sources thermales de
Rotorua. Se réadapter au froid, la pluie et le vent après 4 ans au soleil n’a
pas été toujours facile! Mais dans l’ensemble notre année au pays
des kiwis a été une très belle aventure. On a malheureusement pas pu voir les
kiwis en vrai (pas faute d’avoir essayé de les chercher en pleine
nuit noire !). Ayant travaillé la plupart de notre temps on n’a pas pu non
plus faire de Great Walks alors qui sait, on reviendra peut être un jour pour les
explorer.
Voilà le blog de la Nouvelle
Zélande s’achève. Dans quelques semaines on mettra en ligne la vidéo. On espère
ouvrir un nouveau blog pour de nouvelles aventures bientôt !